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Nous voici à la veille de la Renaissance florentine
(XVI
e
siècle) qui occupe une place de choix dans les salles
de la Galerie. Dans la salle 7 les œuvres de Masaccio,
Paolo Uccello, Domenico Veneziano côtoient celles de Fra
Angelico et Piero della Francesca. On admire également les
élégantes peintures de Filippo Lippi consacrées à la Vierge,
les retables de Pollaiolo et, dans la grande salle restaurée,
les allégories mythologiques et les thèmes religieux de
Botticelli; il s’agit d’une collection unique comprenant
la Naissance de Vénus
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, le Printemps, la Vierge du
Magnificat et la Vierge à la Grenade.
Nous nous trouvons confrontés à Léonard de Vinci et Verrocchio
dans la salle 15 avec le Baptême du Christ, auquel Léonard
travailla comme collaborateur et l’Adoration des Mages,
inachevée, due entièrement à son pinceau.
Les salles suivantes (de 16 à 23) sont les plus anciennes
de la Galerie: la Salle de la Tribune, en particulier, mérite
une halte pour la précieuse décoration qui servit d’écrin
aux premières collections d’œuvres d’art et d’objets
inestimables.
L’itinéraire continue à travers la Renaissance italienne avec
Bellini, Giorgione, le Pérugin, Signorelli, non sans quelques
références à l’art allemand (Dürer, Cranach) et flamand
(Memling, David) des XV
e
et XVI
e
siècles. Après le Cabinet des
Miniatures et le corridor sud, la salle 25 donne accès à une
suite de salles consacrées aux différentes écoles de peinture
du XVI
e
siècle.
On peut y admirer la Sainte-Famille de Michel-Ange, la Vierge
au Chardonneret de Raphaël, la Vénus d’Urbin et Flora
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de
Titien. La section des grands maniéristes est riche en œuvres
de Pontormo, Rosso, Bronzino, Parmesan (la Vierge au long
cou). La peinture vénitienne du XVI
e
siècle est admirablement
représentée par Véronèse et Tintoret.
La salle 41 est consacrée à Rubens. L’art figuratif du XVII
e
siècle est représenté par Caravage, Annibale Carrache et
Claude Lorrain. La salle 44 présente une suite exceptionnelle
de peintures flamandes et hollandaises. La salle de Niobé,
décorée de stucs blancs et or, fut spécialement construite au
XVIII
e
siècle pour abriter l’ensemble plastique de Niobé et ses
enfants.
Les œuvres du XVIII
e
siècle sont exposées dans la dernière salle
de la Galerie avec Tiepolo, Guardi, Nattier, Chardin et Goya.
La visite du musée peut s’étendre idéalement au célèbre
corridor de Vasari, cette longue galerie qui, enjambant
le Ponte Vecchio, relie les Offices au Palais Pitti. Outre le
superbe point de vue sur la ville dont on peut jouir des
lucarnes rondes, le circuit permet aux visiteurs de découvrir
quelque 700 œuvres, dont une partie des XVII
e
et XVIII
e
siècles et une célèbre collection d’autoportraits unique au
monde.
(D’après une brochure de l’APT de Florence)
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